L’IVG ou interruption volontaire de grossesse est un acte médical qui peut concerné toutes les personnes ayant un uterus, ceci inclus les femmes cis-genre, les hommes trans et des personnes non binaires. Par soucis de lisisbilité par toustes, nous avont ici parlé des femmes, mais il faut noter que les minorité de genre sont susceptibles de rencontrer encore davantage de difficultés d’accès à l’IVG du fait de leur précarité, du manque de formation des soignant.e.s à les prendre en charge ou due à une méfiance vis à vis du système de soin lié à des maltraitances passée.
Le 1er février 2023, le sénat a voté en faveur de l’entrée dans la constitution de la liberté à l’avortement !!! Ceci est une grande victoire mais nous continuons activement défendre ce qui devrait être un droit…
ll nous semble essentiel d’aborder le sujet, en particulier dans le milieu du soin car le fait que l’avortement soit une liberté et non un droit maintenant inscrit dans la constitution, fait du pouvoir médical le principal obstacle à l’accès à ce soin.
L’accès à l’IVG reste difficile dans beaucoup de région à cause des manques de moyens attribués à la santé en générale, mais particulièrement aux centres d’IVG. Depuis la généralisation de la tarification à l’acte en 2009, des dizaines de centre d’IVG ont fermés, et de nombreuses autres structures ont arrêté de le pratiquer. Il faut parfois parcourir plus de 100km pour exercer ce droit. Les femmes les plus éloignées du système de soins (résidant dans un désert médical) peuvent mettre tellement de temps à trouver un rendez-vous et un moyen de s’y rendre qu’elle fleurtent dangereusement avec les délai légaux maximum pour avorte.
L’avortement a été inscrit dans la constitution comme une liberté, et non une droit fondamental, suite à un amendement d’un député républicain. Ce changement en apparence anodin retire en réalité à l’Etat la responsabilité de garantir à chacun.e les condition matérielles nécessaire pour avorter.
Il faut aloué plus de moyens aux les structures de santé publiques, en particuliers celles qui s’occupent de la santé des femmes, trop souvent précarisées. Nous demandons aussi la généralisation de la pratique de l’IVG chirurgical par les sages-femmes, déjà possible dans 18 établissements.
L’IVG est un droit fondamental, et l’état, responsable des service publique doit le rendre effectivement accessible à toustes.
Pour une supresssion des délais légaux :
L’IVG médicamenteuse est possible jusqu’à 7 semaines de grossesse
Le délai légal pour avoir recours à un avortement chirurgical en France est passé de 12 à 14 semaines de grossesse depuis la loi du 3 mars 2022. Cette loi a aussi permis la pratique des IVG chirurgicales aux sages-femmes dans les hôpitaux
Malgré ce progrès, la date butoir peut être manquée à cause des obstacles pratiques et matériels abordés plus haut. Plus de 2 000 femmes seraient contraintes chaque année de se rendre à l’étranger car elles ont dépassé le délai légal en France.
Le délai légal pour avorter est de 24 semaines de grossesse au Royaume-Uni, et de 22 aux Pays-Bas et en Espagne, au Canada, il n’éxiste même pas de limite limite temporelle.
Cette différence mène à des inégalités d’accès car passé le délai légal français, les femmes qui le peuvent partent à l’étranger pour avorter, les autres doivent renoncer à la sécurité de l’encadrement médical et se mettent en danger.
Ces différences dans les délais marque aussi une forte différence idéologique, si il n’éxiste pas de délai légal au Canada, c’est que la loi et la médecine considère réellement les femmes comme responsable de leur propre corps. Les délais aux quels elles sont soumises en France montrent une volonté des institution de réguler les décisions des femmes sur leur corps.
Il est donc nécessaire que la France élargisse les délais légaux pour avorter au moins à la hauteur de ceux en vigueur dans les pays voisins. Un réel changement des mœurs vers une volonté d’émancipation menerai logiquement à la suppression totale de ces délai, comme au Canada.
La clause de conscience vous en avez entendu parler ?
C’est la possibilité pour le médecin de refuser la pratique de certains actes car ceux-ci vont à l’encontre de sa conscience personnelle.
Dans le cas de l’IVG, on parle de double clause de conscience car il existe un article spécifique qui précise qu’aucun.e soignant.e n’est obligé.e d’accepter de pratiquer une IVG, et ceci EN PLUS de la clause de conscience générale.
Par cette clause de conscience spécifique qui n’a aucun réel rôle juridique, la législation elle-même renforce l’idée qu’il s’agit d’un geste médical particulièrement lourd de sens.
Sa suppression ne porterai donc en rien atteinte à la liberté de conscience des soignant.e.s mais permettrait de commencer à déstigmatiser le recours à l’avortement par la loi.
Cette clause de conscience avait permis de faire passer la Loi Veil, une sorte de consensus entre rendre l’IVG légal et rassurer les médecins réactionnaires, il est temps de la supprimer.
Pour que cessent les discours moralisateurs et infantilisants.
« Les IVG les plus mal vécues sont celles vécues dans les pires conditions. »
Martin Winckler
Il est inacceptable que ce soient les soignant.e.s elleux-même qui entravent l’accès de leur patient.e.s à l’avortement. Empêcher l’accès à l’avortement d’un.e patient.e qui le demande c’est mettre en péril sa santé ; Non seulement, porter à terme une grossesse non désirée est extrêmement traumatique, mais surtout, une femme qui veut avorter avortera, la priver de l’encadrement médical la met en grand danger.
Pourtant, de nombreuses femmes ayant eu recours à une IVG rapportent des discours inappropriés, moralisateurs, infantilisants, certains essayant de les dissuader.
Le modèle du soignant paternaliste est toujours bien présent, particulièrement dans ce qui concerne la santé des femmes. Trop de femmes et de minorités de genre sont dépendent du bon vouloir du professionnel.le de santé ou d’un établissement qui les méprisent, ou les culpabilisent.
Il faut absolument plus de formations et de sensibilisation sur les manières de recevoir un.e patient.e qui demande l’avortement pour enfin sortir de ce modèle.
Dés le début des études de santé, il doit y avoir une prise de conscience que le corps médical ne doit pas entraver le choix des femmes a avoir prise sur leur corps. Nous devons apprendre qu’être professionnel c’est le non-jugement du choix de la personne; c’est savoir mettre de côté ses opinions pour accompagner au mieux chacun.e.s, dans le respect de leur autonomie.
En attendant la prise de conscience féministe de l’ensemble du corps médical…
François Olivennes, professeur et gynécologue-obstétricien pour Le Monde, propose d’interdire certains posts hospitaliers aux médecins qui entravent activement l’accès au choix moral et technique de l’IVG.
Cela pose la question de répartition géographique des médecins pratiquant l’IVG et une visibilisation des parcours pour y accéder.
Ceci n’est qu’une proposition de solutions parmi d’autres, comme simplement celle de la suppression de la clause de conscience…
Ensuite, apprendre qu’être professionnel c’est le non-jugement du choix de la personne; c’est savoir mettre de côté ses opinions pour accompagner au mieux chacun.e.s.
Dés le début des études de santé, il doit y avoir une prise de conscience que le corps médical ne doit pas entraver la liberté des patient.e.s à disposer de leur corps.
Trop de femmes et de minorités de genre sont dépendent du bon vouloir du professionnel.le de santé ou d’un établissement qui parfois les méprisent, ou les culpabilisent.
Avorter est un droit fondamental et ne devrai plus être un débat. En tant qu’être de droit, la liberté des femmes et minorité de genre à disposer de leur corps n’est pas à discuter.
Pourtant, les discours anti-IVG sont bien présents, particulièrement dans le milieu du soin. Au nom de la « liberté de conscience », de la « protection des plus faibles » les pro-lifes nient aux femmes leur nature de sujet, leur capacité de prendre une décision sur leur capacité reproductrice, leur corps, leur vie. L’IVG concerne les femmes, pas le potentiel enfant à naître, empêcher une femmes d’avorter c’est en faire une esclave de son foetus.